Un article de Ouest-France, paru dans leur édition « Pays de la Loire » du 2 avril, évoque naturellement la naissance officielle en Loire-Atlantique de la 10e destination touristique bretonne. Le papier ci-joint est intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, il démontre qu’il s’agit de la part des professionnels de Loire-Atlantique d’une décision mûrement réfléchie (2 ans et demi de gestation). Ensuite, qu’elle se fonde sur une enquête d’opinion qui démontre un « état de fait » (sic). Ainsi, quand les touristes viennent en Loire-Atlantique, ils se sentent en Bretagne « et se fichent des limites administratives » (sic). Le poids de l’évidence et des exigences économiques l’a ainsi emporté sur l’inertie des appareils (« Nous n’avons pas travaillé avec l’agence régionale du tourisme des Pays de la Loire mais avec les locaux »). A une époque où le tourisme devient une activité économique majeure (on comptait par exemple 700 millions de touristes internationaux en 2001 mais … plus d’1 milliard en 2014 !), l’ensemble des professionnels constate l’impérieuse nécessité d’avoir une image limpide sur ce marché désormais mondial, porteur de dividendes mais de plus en plus concurrentiel. La Loire-Atlantique a définitivement fait son choix. Ce fait régional breton avoir des répercussions pour avoir une cohérence de l’offre (par exemple pour organiser les séjours, les transports etc.). L’article souligne d’ailleurs que différentes structures, comme les chambres de commerce, ont du se « soumettre à cet état de fait ». Chassez la Bretagne, elle revient au galop.
Le Comité de Rédaction