La mobilisation des élus pour la réunification prend corps. Après la formation d’un collectif de onze députés de Bretagne, des Pays de la Loire et du Centre qui soutiennent le projet d’une Bretagne réunie et d’un grand Val de Loire, c’est au tour des sénateurs centristes de définir une « nouvelle stratégie » pour la réunification de la Bretagne. Michel Canevet, sénateur-maire de Plounéour-Lanvern (29)et Joël Guerriau sénateur-maire de Saint-Sébastien-sur-Loire (44) expliquent dans le Télégramme (3 novembre 2013, en page Bretagne) qu’ « il n’est pas trop tard, pour la réunification ». « Nous poursuivons le combat ». « La loi territoriale va faire naufrage sur le récif breton ». Au-delà des considérations historiques, ils soulignent l’importance de la réunification pour réconcilier la Bretagne avec son destin maritime.
La Bretagne à cinq départements est la première région maritime européenne, expliquent-ils. La carte actuelle à 12 ou 15 régions, qui entérine un statu quo pour la Bretagne, les Pays de la Loire et le Centre, n’est donc pas définitive, affirment-ils. L’assouplissement du droit d’option, qui permet à un département de changer de région devient désormais l’objectif prioritaire de la longue marche vers la réunification. Puissent-ils rejoindre le collectif des députés autour de Paul Mollac et Jean-Patrick Gilles. Cette formation trans-partisane, à laquelle pourrait aussi se joindre avantageusement des voix fortes comme celle du député Marc le Fur, aurait un poids déterminant dans les débats qui s’annoncent.
Le Comité de rédaction