Le puissant réseau de l’A.C.B, essentiellement présent à Paris et qui regroupe plus de 1000 décideurs et cadres, vient d’afficher son soutien à l’unité bretonne. Il appelle « la Loire-Atlantique à rejoindre, quand le moment sera venu, ses origines bretonnes pour former une Région unie et cohérente ». L’association rejette une quelconque dilution : « La fusion de la Bretagne et des Pays de la Loire va au-delà d’une fausse bonne idée : c’est une très mauvaise idée » et « la Bretagne ne doit pas devenir un simple acronyme comme certains le souhaitent ». Selon le réseau, « la question de la taille n’est certainement pas essentielle pour assurer la prospérité économique d’une région ». Dans un contexte de mondialisation, il faut à l’inverse promouvoir une « originalité créatrice et créative, source de richesse et de développement pour tout le pays ». Du coup, en taclant bien sûr la région des Pays de la Loire, l’ACB souligne qu’on ne peut pas « comparer des siècles d’une histoire riche et une identité propre à une entité artificielle, agrégat récent de départements épars ! ». Le réseau rappelle l’importance crucial d’un « fondement, d’un socle qui configure notre identité afin d’assurer l’ouverture régionale et son indispensable rayonnement ». En effet, la volonté du « vivre ensemble est une clé qui doit s’appuyer sur une réalité culturelle et sociale qui existe depuis des siècles ». Toutefois, il s’agit tout sauf d’un « repli sur soi et rejet de l’autre ». Avec la mer, ses ressources, son maillage international et les TIC c’est même tout l’inverse. La Bretagne doit être encore plus « une région qui regarde devant elle et autour d’elle. Notre identité est notre force. Elle est notre valeur ajoutée. Elle est une marque et un marqueur ».
Le Comité de Rédaction.